Citations
« La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il vous permet de gagner, mais ce qu'il vous permet de devenir. » de John Ruskin
« La suprême récompense du travail n'est pas ce qu'il vous permet de gagner, mais ce qu'il vous permet de devenir. » de John Ruskin
Brigitte Bardot a mené la carrière que l’on connait sans que jamais ne s’estompe sa passion pour les animaux. Elle découvre rapidement qu’elle ne peut limiter son amour à ses propres animaux, tant la misère de tous leurs congénères est importante. Elle décide de relever le défi et voue son existence à cette cause difficile qu’est la protection animale.
Aujourd’hui, la Fondation Brigitte Bardot, reconnue d’utilité publique, compte plus de 70 000 membres répartis dans plus de 60 pays et plus de 600 enquêteurs et délégués bénévoles. Son siège social est situé à Paris et emploie une vingtaine de personnes, en plus des vingt-cinq salariés qui travaillent dans ses trois refuges.
La Fondation agit directement sur le terrain à travers des aides aux refuges, des sauvetages d’animaux, des campagnes de stérilisations d’animaux errants et son assistance aux personnes sans domicile fixe. Elle intervient aussi juridiquement contre les cas de cruauté ou de maltraitance, aidée par ses enquêteurs-délégués, présents partout en France.
En métropole comme en outremer, la Fondation Brigitte Bardot est également présente sur tous les continents en soutien à des initiatives locales. Parallèlement, elle multiplie les campagnes d’information et renforce ses réseaux de communication pour informer encore et toujours sur la détresse des animaux.
La Fondation Brigitte Bardot fait partie de plusieurs coalitions afin de renforcer son action. Celles-ci regroupent les principales associations internationales de protection animale afin de mener un travail commun car l’union fait la force ! Elle est ainsi membre d’Eurogroup For Animals, à Bruxelles, qui milite pour un renforcement de la législation européenne pour le bien-être animal.
La Fondation Brigitte Bardot participe également à la CITES, convention internationale sur le commerce des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Les dossiers évoqués lors de ces réunions concernent entre autre le trafic de l’ivoire, la disparition de l’ours polaire et le déclin de plusieurs espèces causé par le trafic international.
Elle intervient aussi au sein de la Commission Baleinière Internationale, du GAWC (Global Anti-Whaling Campaign) qui lutte contre la chasse à la baleine, et aux côtés de la Fur Free Alliance pour dénoncer et informer sur la cruauté de l’industrie de la fourrure. En France, elle participe à la Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas et est à la tête du combat contre l’abattage rituel.
Une saison en enfer
RIMBAUD / A L C H I M I E D U V E R B E
À moi. L'histoire d'une de mes folies.
Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rhythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents: je croyais à tous les enchantements.
J'inventai la couleur des voyelles! - A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert. -Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rhythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.
Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.
La publicité est une forme de communication, dont le but est de fixer l'attention d’une cible visée (consommateur, utilisateur, usager, électeur, etc.) pour l'inciter à adopter un comportement souhaité : achat d'un produit, élection d'une personnalité politique, incitation à l'économie d'énergie, etc... Evoquer le nom d'une entreprise, d'un magasin, ou autres endroits n'implique pas automatiquement un acte publicitaire. Mais cela le devient à partir du moment où le but volontairement recherché est d'attirer l'attention sur l'objet évoqué et/ou de suggérer d'aller à tel ou tel endroit.
La publicité, « action de rendre public » ou « état de ce qui est public » a pris le sens moderne d'« ensemble des moyens utilisés pour faire connaître au public un produit, une entreprise industrielle ou commerciale » vers 18301. Cette date lie donc le développement de la publicité à celui de l'industrialisation et à l'essor des marchés de grande consommation2.
La « pub » (l'apocope est devenue un synonyme à part entière) n'est pas limitée aux biens de consommations ou aux services. Elle peut aussi promouvoir des hommes ou des femmes3, vanter un lieu touristique, une organisation gouvernementale4 ainsi que des événements sportifs ou culturels5. La publicité peut viser des changements de comportement ou la promotion de valeurs considérées comme positives ou bénéfiques au niveau de la société, mettre en garde contre les drogues, inciter au respect de l'environnement, ou encore promouvoir la prévention routière.
« Ni science ni art »2, la publicité est une technique largement empirique qui emprunte à l'économie, à la sociologie et à la psychologie, qui teste ses intuitions via des panels et des études de marché. La créativité en est le cœur mais elle n'est pas un art. La gratuité et l'objectivité lui font défaut. Si elle peut le devenir6, ce n'est pas le but premier de son commanditaire qui cherche, lui, en premier lieu, à faire passer un message (vendre, inciter, faire agir...).
La question de la publicité comparative reste aujourd'hui un sujet qui fait débat: Si le concept lui-même rencontre un écho réel dans le public et les associations de consommateurs, la mise en oeuvre concrète de l'idée reste controversée.
La majorité des auteurs rapprochent ou assimilent la publicité à un phénomène de propagande propre aux sociétés contemporaines7,8,9,10,11,12,13,14. Au sein de la société, elle augmente les échanges et accélère la diffusion des nouveaux produits ou des innovations techniques et elle représente un poids économique très important. De nombreuses législations nationales préviennent ses dérives potentielles. Les produits toxiques ou dangereux pour la santé se voient interdire de publicité dans certains pays (le tabac, par exemple) alors que parallèlement la réglementation protège certaines catégories de personnes, les enfants en particulier, en interdisant la publicité pornographique et en encadrant rigoureusement la publicité qui leur est destinée.
Des mouvements dits anti-pub dénoncent l'envahissement publicitaire alimentent la critique et proposent des actions variées pour «s'en protéger».